série "scènes de genre"

« les Ménines après boire »

huile sur toile 144 x 191 cm   (56,69 x 75,19 in)

15500 €

Et si un jour de solitude ce spectateur avait un peu bu…

Benzi
« deux spectateurs devant le baiser » 

acrylique sur toile 112 x 127 cm   (44 x 50 in)

8000 €

 

«Dans le ravissement d’une éternelle étreinte

Ils passent entraînés, ces couples amoureux,

Et ne s’arrêtent pas pour jeter avec crainte

Un regard autour d’eux.»

Louise Ackermann
« danse au clair de lune » 

huile sur toile 112 x 127 cm   (44 x 50 in)

8000 €

 

« Tout en chantant sur le mode mineur

L’amour vainqueur et la vie opportune,

Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur

Et leur chanson se mêle au clair de lune. »

Paul Verlaine »
« Le Juif errant » 

huile sur toile 100 x 150 cm   (39,37 x 59 in)

16000 €

J’ai toujours était fasciné par la légende du « Juif errant ». Selon cette légende, le Juif errant était un cordonnier de Jérusalem qui, voyant Jésus faire une halte devant son échoppe sur le chemin de la Passion, le repoussa sans ménagement. Le Christ l’aurait alors maudit, le condamnant à marcher sans cesse jusqu’à son retour en gloire à la fin des temps. Il erre donc dans le monde entier et apparaît de temps en temps. Cette légende m’a fait réfléchir et l’idée était tellement forte et permanente que j’ai décidé d’en faire un tableau dans lequel j’ai essayé d’imaginer un homme immortel condamné à errer sans fin… Supplice des supplices car il ne peut pas perdre la vie, puisqu’il a perdu la mort : marcher, marcher sans cesse « ad vitam aeternam » dans ce monde où les joies de la vie sont comme des étoiles filantes, fugaces et rares, le reste du temps marcher, marcher, encore et encore, sans fin…

BENZI

 

« Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,

Dans la nuit éternelle emportés sans retour,

Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges

Jeter l’ancre un seul jour ? » 

Lamartine

« Femme à l’escalier » n°1

huile sur toile 133 x 100  (52,36 X 39,37 in)

3400 €
« Femme à l’escalier » n°2

huile sur toile 130 x 97  (51,18 X 38,18 in)

3400 €
« Femme à l’escalier » n°3

huile sur toile 133 x 100  (52,36 X 39,37 in)

3400 €

 

« Sur un mince cristal l’hiver conduit leurs pas
Le précipice est sous la glace
Telle est de nos plaisirs la légère surface
Glissez, mortels, n’appuyez pas. »

Pierre-Charles Roye
 
« après le bain » 

huile sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

4800 €

 

« l’amour, ailleurs, partout, ici, à chaque instant

toujours, vainqueur, sur tout, sur mon corps sur mon sang »

Potiron
Etreinte - Embrace - Abrazo n°1
« étreinte » n°1

acrylique sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

6500 €
Etreinte - Embrace - Abrazo n°2
« étreinte » n°2

acrylique sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

8500 €

« Je vous souhaite des passions,

je vous souhaite des silences. »

Jacques Brel
« femme au bonnet rouge » 

Collection particulière

 
« femme enceinte » n°1

huile sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

3300 €
« femme enceinte » n°2

acrylique sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

3300 €

« Elle a le masque sublime de l’attente

qui cache derrière cette tranquillité

la force infinie des femmes qui enfantent

rituel immuable, moment d’éternité. »

Potiron
« Deux amies »  

huile sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

8000 €

« Comme deux faons, jumeaux d’une gazelle,
paissant parmi les lis, sont tes deux seins »

Cantique des Cantiques
« Emile Griffith »  champion du monde des poids welters

acrylique sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

6000 €
Panama Al Brow boxing world champion huile sur toile 150x100 16000e p
« hommage à Alfonso Teofilo Brown »
dit « Panama Brown »

  champion du monde des poids coqs

huile sur toile 150 x 100 cm   (59 x 39,37 in)

16000 €
Hommage à Emile Griffith

Il devient champion du monde des poids welters le 1er avril 1961 en stoppant dans la 13e reprise Benny Paret. Battu aux points lors du combat revanche organisé le 30 septembre 1961, Griffith remporte la belle le 24 mars 1962 par arrêt de l’arbitre dans le 12e round.Ce combat est resté tristement célèbre car Paret, plongé dans le coma à la suite des nombreux coups reçus au dernier round, meurt dix jours plus tard de ses blessures. L’arbitre Ruby Goldstein fut alors critiqué par la presse pour ne pas avoir stoppé le combat plus tôt (Paret, « KO debout » et adossé aux cordes, avait en effet encaissé près d’une vingtaine de coups sans réagir), et n’a plus arbitré par la suite. L’acharnement de Griffith lors de ce combat s’explique par une insulte homophobe (« maricón ») lancée par Benny Paret peu avant le combat, en allusion à la bisexualité d’Emile Griffith, que ce dernier cachait à l’époque, mais qui était bien connue dans le milieu de la boxe. Griffith expliquera plus tard ne s’être jamais remis, psychologiquement, de ce combat : « Après Paret, je n’ai plus jamais voulu faire du mal à quelqu’un. J’avais tellement peur de frapper, je retenais tous mes coups ». En 2005, des journalistes organisent une rencontre entre Griffith et le fils de Paret, qui lui accorde son pardon.

WIKIPEDIA

Souffrant de démence à la fin de sa vie, Emile Griffith est décédé en 2013, à 75 ans, cinq ans après avoir fait son «coming out» à l’occasion d’un rassemblement avec des anciens de Christopher Street, rue new-yorkaise qui fut l’épicentre de la lutte pour les droits des gais et lesbiennes à la fin des années 1960.

Panama Brown :

 Après une carrière brillante au plus haut niveau qui l’a rendu riche et célèbre, une descente en enfer commence et vient le temps mauvais : 

wikipédia : Il meurt à New York en 1951 de la tuberculose, à l’âge de 48 ans, dans la pauvreté. Après s’être évanoui sur la 42e rue, la police pense qu’il est ivre et l’emmène au poste. Finalement, il est transféré au Seaview Hospital où il décède le 11 avril, inconscient que peu de temps auparavant, un journal français avait entamé des discussions sur l’organisation d’une levée de fonds pour payer son voyage retour chez lui. Il n’a laissé aucun argent pour payer les funérailles. Du coup, ses copains vont récupérer son corps à l’hôpital de Seaview où il est décédé, et font la tournée des bars dans l’idée de récolter de l’argent pour lui payer ses obsèques. La bande d’amis qui tirent le corps d’un grand boxeur noir de bar en bar récoltent finalement pas mal d’argent, mais cet argent est tout de suite bu. À la fin de la nuit, la petite troupe se disperse, saoule, et on oublie le pauvre Panama Brown sur la banquette du dernier bar qu’ils ont visité.

Panama Brown hommage :

« toi feu follet brillant, à l’éclatant génie,

toi qui par cent fois dans tes combats naguère,

toi dans le dur combat qui déroule nos vies,

toi la seule fois tu mis genoux à terre. »

« Potiron »

« Je m’étais attaché au sort de ce boxeur parce qu’il représentait une sorte de poète, de mime, de sorcier qui transportait entre les cordes la réussite parfaite d’une des énigmes humaines : le prestige de la présence. »


« Mes monstres sacrés » de Jean Cocteau à propos d’Al Brown
« le repos de Sisyphe » 

acrylique sur toile 127 x 113 cm   (50 x 44,48 in)

3200 €

 

Son châtiment était trop dur et pour une fois au  sommet de ses éternelles montées Sisyphe se reposa…..

Benzi

« Déshabillé de Françoise Chandernagor
« 

acrylique sur toile 150 x 100 cm   (59 x 39,37 in)

7000 €

J’ai tellement aimé le livre « La première épouse » et cette phrase de Françoise Chandernagor  que j’ai voulu en faire un tableau appelé « Déshabillé de Françoise Chandernagor »

Benzi

 

« Et merci à mon mari, auquel je dois, en dépit de ses blondes amies, quinze ans de printemps, et assez de souvenir d’été pour pouvoir traverser l’hiver déshabillée. »

Françoise Chandernagor «La première épouse»
« licorne à l’enfant mort »

acrylique sur toile 127 x 112 cm   (50 x 44 in)

7500 €
« Elasmotherium sibiricum »

tel est ton nom savant. Alors tu n’es pas un mythe et tu as vraiment existé? Et bien je garde dans mes rêveries les images de la légende.

« femme endormie »

huile sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

2500 €

« Vous faites trop de bruit, Zéphire, taisez-vous,

Pour ne pas éveiller la belle qui repose ;

Ruisseau qui murmurez, évitez les cailloux,

Et si le vent se tait, faites la même chose. »

 Georges de Scudéry
« ombre » 

huile sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

2400 €

« À son ombre pareil, l’homme n’est ici-bas 
Qu’un peu de nuit vivante, une forme inquiète 
Qui voit sans pénétrer, sans inventer répète, 
Et murmure au Destin : « Je te suis où tu vas. »

Sully Prudhomme 

diptyque  « séparation » 

huile sur toile 70 x 101 cm   (27,55 x 39,76 in)

3000 €

 

Je n’aime pas les ruptures parce que c’est toujours un jeu à somme nulle.

Benzi

 

« J’accepte le tourment de vivre éloigné d’elle. 
Mon hommage muet, mais aussi plus fidèle, 
D’aucune lassitude en mon cœur n’est puni ;

Posant sur sa beauté mon respect comme un voile, 
Je l’aime sans désir, comme on aime une étoile, 
Avec le sentiment qu’elle est à l’infini. »

 

Sully Prudhomme 

« femme alanguie » 

huile sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

2500 €

 

« Une fois seulement, j’étais le soir près d’elle,

Le sommeil lui venait et la rendait plus belle ; 

Elle pencha vers moi son front plein de langueur, 

Et, comme on voit s’ouvrir une rose endormie, 

Dans un faible soupir, des lèvres de ma mie, 

Je sentis s’exhaler le parfum de son cœur. »

Alfred de Musset
« sieste avec chien »

huile sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

3500 €

« Nos animaux familiers sont des anges déguisés venus sur terre pour nous apprendre la douceur. »

Simonetta Greggio
« trois femmes au bain »

huile sur toile 39 x 90 cm   (15,35 x 35,43 in)

1800 €

« Quand le rideau de pourpre assoupit la lumière, 
Quand un buisson de rose achève la cloison ; 
Chaste au sortir du bain ; ayant laissé derrière 
Humide vêtement, blanche écume et toison ; »

Sainte-Beuve
« dames aux jeux »

Collection particulière

« La vie est un jeu de cartes dont le cœur n’est jamais l’atout »

Marcel Achard
« Mado et François »

film « La Drôlesse » de Jacques Doillon

huile sur toile  41 x 33  (16,14 x 12,99 in)

« Dans leur grenier devenu nid, et terrain de jeux, ses deux personnages affamés de tendresse soignent leurs souffrances, réinventent pour un temps, loin des adultes, les règles de l’intimité. Platonique, tour à tour filiale et sentimentale, leur relation s’épanouit dans une zone inédite, interdite mais limpide, de l’amour. De ravisseur, François se retrouve ravi par l’enfant mûre et fantasque : la voilà qui prend l’ascendant, enchante tout, cherchant les caresses, traçant à la craie sur le sol de cet insolite foyer le décor de ses rêves. »

Cécile Mury 

« TELERAMA » critique du film de Jacques Doillon « La Drôlesse »

Cloître, prison, brouillard mental, et si parfois l’enfermement n’était pas plus supportable qu’un extérieur hostile et désespérant. Dans « la Drôlesse » Mado la captive peut fuir mais ne le fait pas…..

Potiron
« femme assise n°1 » 

acrylique sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

2800 € 
« À la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
 
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main
 
À celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
 
Vous ont, inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant »
 
Antoine Pol
« femme assise n°2 » 

acrylique sur toile 100 x 100 cm   (39,37 x 39,37 in)

2800 € 
« Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
 
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
 
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
À tous ces bonheurs entrevus
 
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
 
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
 
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir »
 
Antoine Pol